LE CORPS


Est-ce biométrisable ?


Le visage

Les dents

Véritables mémoires de l'organisme, les dents livrent de précieux renseignements sur leur propriétaire, grâce à leur dégradation, leur usure et les soins qui leur ont été apportés. Les insectes, les bactéries, l'immersion, la putréfaction ne les attaquent pas, contrairement aux tissus biologiques et aux os. Les dents servent donc à identifier des personnes décédées.

Les lèvres

L'empreinte des lèvres est connue en médecine légale pour être spécifique à chaque individu, comme le sont les empreintes digitales. De plus, leur forme est très différente d'une personne à l'autre. La biométrie pourrait les utiliser, une fois le problème d'hygiène résolu.

L'oreille

Certains scientifiques affirment qu'il n'y aurait pas deux oreilles identiques sur Terre, même chez les jumeaux. Il sera it donc possible de reconnaître un individu par son oreille en effectuant plus d'une centaine de mesures très précises. Bien que l'oreille se développe jusqu'à 20 ans, se stabilise et recommence à grandir après 45 ans, les proportions sont conservées. La reconnaissance resterait donc possible à tout âge.

La chaleur du visage

Il n'y a pas qu'en rougissant que l'on dégage de la chaleur. En effet, la répartition de chaleur du visage est permanente et unique pour chaque individu. En utilisant une caméra infrarouge, il est possible de faire apparaître cette thermographie. Cette technique, encore au stade expérimental, verra peut-être le jour dans les aéroports.

Le nez

Roc, pic ou péninsule, même si le nez se présente sous différentes tailles et formes, il n'est pas assez diversifié d'une personne à l'autre pour être discriminant. De plus, il grandit avec le temps et peut subir des transformations (chirurgie, accident). Il est donc un mauvais candidat à la biométrie.

Le corps

L'empreinte digitale des pieds

Comme celle de la main, l'empreinte digitale du pied se forme dès la naissance et reste intacte jusqu'à la mort, sauf accident. Elle est unique pour chaque individu et facile à enregistrer. Seule difficulté, il faudrait se déchausser pour être reconnu.

L'odeur

Chaque individu diffuse une odeur qui lui est propre. Les chiens savent d'ailleurs parfaitement distinguer les odeurs humaines. Cette aptitude peut être exploitée par la police scientifique. L'odeur pourrait-elle alors un jour être utilisée en biométrie ? Plusieurs problèmes restent à résoudre : comment être sûr de capter l'odeur d'un seul individu à la fois ? Que se passe-t-il s'il se parfume ? Est-ce vraiment infalsifiable ?...

La démarche

Parce que chaque individu marche avec des mouvements de bras, de jambes et un déhanchement qui lui sont propres , il est possible de le reconnaître d'après sa démarche grâce à une caméra. Mais à partir de quel âge notre démarche se stabilise-t-elle ? Et que se passe-t-il si l'on boite ou si l'on porte des talons ? Cette technique est encore au stade expérimental.

La peau

Il semblerait que la peau de chaque individu absorbe la lumière de façon différente. En comparant la lumière réfléchie par la peau à la lumière reçue par cette même peau, il serait possible de reconnaître un individu. Mais une peau bronzée peut fausser les données. Cette technique n'en est qu'à ses débuts.

Le sang

Il n'y a pas 2 personnes qui ont le même sang. Plus de 30 systèmes de marqueurs caractérisent le sang de chaque individu (groupe sanguin A, B, AB ou O, groupe Rhésus + ou-, système HLA.). Les combinaisons possibles sont telles que, depuis l'apparition de l'Homme sur Terre, aucun humain n'a été identique à un autre. Le sang serait donc un bon candidat à la biométrie. Mais se laissera-t-on " saigner " pour être identifié ?