“Notre étoile”
 

de 0 à 0.3 rayon solaire
Le cœur :

milieu très ( !) dense (150g/cm3 , plus de 7 fois celle de l’or) et chaud (env. 15 millions de degrés). La pression extrêmement forte qui règne dans ce cœur stellaire (233 milliards de fois la pression atmosphérique à la surface de la Terre) empêche notre étoile de s'effondrer sur elle-même sous l'effet de son propre poids. A partir du centre température et densité décroissent et les photons transportent l’énergie produite par les réactions nucléaires.

de 0 à 0.7 rayon solaire

La zone radiative :
La densité du plasma va varier de 150 g/cm3 dans la partie centrale à environ 1g/cm3, et la température chute brutalement de 15 à 2 millions de degrés Kelvin. Toute l'énergie qui a été produite dans le cœur est transportée vers l'extérieur par les photons. En dehors du cœur, la zone radiative tourne d'un seul bloc.

de 0.7 à 1 rayon solaire
La zone convective :
Milieu beaucoup moins dense que la zone précédente. La matière peut se déplacer plus facilement. Le chauffage de la zone radiative sous-jacente crée des mouvements convectifs (rouleaux).
Cette zone ne tourne pas d'un seul bloc, mais connaît une rotation différentielle en surface et en profondeur.

La photosphère :
C'est le disque solaire accessible à l’observation directe. Il sépare le Soleil " visible " du Soleil " opaque ". Ce milieu constitué essentiellement d'atomes neutres, n'est pas un plasma. La température est de 5800°K et la densité n'est plus que 10-6g/cm3, c'est à dire celle de l'atmosphère terrestre à 50 km d'altitude. La photosphère, en continuité avec l’intérieur du Soleil, peut être assimilée à une zone de 400 km où la densité et la température du gaz solaire décroissent lorsque l’altitude croît. C’est de cette couche très mince que provient la quasi totalité de la lumière émise par le Soleil. La chute de densité d’un facteur 10 se traduit par une discontinuité de brillance qui rend très net le bord qui limite la "surface" du Soleil.