Dès
la période paléolithique, au moins 15 000 ans avant
notre ère, des graveurs anonymes ont tracé en Asie
centrale, des figures qui indiquent l'importance qu'avait déjà
pour eux le Soleil. Ce n'était encore qu'une image primitive,
un cercle entouré de rayons, comme un dessin d'enfant. Mais
sa représentation fréquente avait valeur de symbole.
Ainsi au Kazakhstan, en Suède, ou en France, des pierres
gravées représentent le Soleil : dans les Alpes-Maritimes,
sur le mont Bego, la Danseuse, une grande figure à forme
humaine, porte un cercle en pointillés qui semble bien figurer
l’auréole du disque solaire.
D’autres constructions très anciennes, surtout dans
les régions peuplées par les Celtes, ont été
édifiées en fonction de l’apparition ou de la
disparition du Soleil : le tunnel du cairn de Gavrinis, dans le
Morbihan, ou celui de Newgrange en Irlande, ne laissent entrer le
Soleil qu’une fois par an, au moment du solstice d’hiver.
Le site de Stonehenge, en Angleterre, a servi pendant plusieurs
millénaires, d’observatoire primitif des mouvements
du Soleil. |